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Les femmes à la conquête du basketball

  • Photo du rédacteur: Gabriel Camirand
    Gabriel Camirand
  • 22 avr. 2024
  • 3 min de lecture
Grâce à plusieurs joueuses de talent, comme le phénomène Caitlin Clark, le basketball féminin a explosé en popularité, voyant sa visibilité augmenter de façon draconienne.

Léa-Sophie Verret
Léa-Sophie Verret a été nommée sur la première équipe d'étoile USports, au Canada. - Page Instagram de Louis Charland

Clark a été repêchée au tout premier rang par le Fever de l’Indiana au repêchage de la Women’s National Basketball Association (WNBA) le 15 avril dernier. La native de l’Iowa a beaucoup fait parler d’elle lors de son passage universitaire avec les Hawkeyes de l’Iowa. L’athlète de 22 ans a battu un record vieux de 54 ans en devenant la meilleure pointeuse en division 1 de la NCAA (ligue universitaire), tant chez les hommes que chez les femmes.


Ses succès et sa popularité ont une incidence directe sur la santé du basketball féminin au Québec. Mais au-delà du basketball, la visibilité accordée aux sportives de grand talent contribue énormément à l’épanouissement des femmes dans le milieu sportif.


Un engouement ressenti au Québec

Léa-Sophie Verret est ailière pour l’équipe de basketball du Rouge et Or de l’Université Laval. Elle a été nommée athlète par excellence au Québec en 2023-2024 et a été nommée sur la première équipe d'étoiles au Canada. La joueuse de 22 ans croit que Clark est l’une des raisons principales de la montée en popularité de son sport. «Elle en a mis plein la vue aux spectateurs [...] et a été le noyau [de cet engouement].»


Les joueuses de talent comme Caitlin Clark sont primordiales pour l’avenir de ce sport. Déjà aujourd’hui, les athlètes en perçoivent les bienfaits. « Je pense que ça se transmet ici. Le basketball féminin du plus haut niveau que tu peux venir voir à Québec, c'est à l'Université Laval. Grâce à des filles comme [Clark], ça nous amène des partisans», explique Léa-Sophie Verret.


«D’habitude, les gens que je voyais entrer en premier dans les estrades étaient mes parents», explique Léa-Sophie. «Lors de la finale provinciale ici, on commençait notre échauffement une heure avant le match et il y avait déjà des gens qui commençaient à entrer», ajoute-t-elle.


Des cotes d'écoute historiques

Mais outre Caitlin Clark, plusieurs autres femmes ont permis au basketball féminin de connaître une ascension sans précédent. Angel Reese, Paige Bueckers, Kamila Cardoso, Cameron Brink et Juju Watkins, sont des vedettes qui ont fait briller le basketball universitaire sur le continent américain de la mi-mars au début avril.


Une moyenne de 18,9 millions de téléspectateurs ont regardé la finale entre South Carolina et Iowa, selon AP News. Lors des dernières 15 minutes, un sommet de 24,1 millions de téléspectateurs a été enregistré. Il s'agit du deuxième match de basketball féminin le plus regardé de l'histoire. En comparaison, la finale des hommes opposant l'Université Connecticut à Purdue a été regardée par 14,8 millions de personnes, en moyenne.


Et si le sport universitaire féminin a connu une année historique aux États-Unis, c'est aussi le cas au Canada. Selon USPORTS, une hausse de 53% de téléspectateurs à travers le pays a été observée cet hiver par rapport à 2022-2023.


«En tant que femme, c'est plus difficile faire sa place et de gagner sa vie par le sport. C'est très prometteur pour les jeunes filles qui grandissent là-dedans», explique Léa-Sophie Verret.

Encore du chemin à faire 

Or, selon l’entraîneur du Rouge et Or, Guillaume Giroux, on peut toujours faire mieux. «Il y a moyen d’entretenir [cette popularité] en continuant d’en parler.» En ce moment, les médias parlent beaucoup de joueuses talentueuses, ce qui aide la visibilité du basketball féminin. «Je pense que ça va ouvrir les yeux à beaucoup de gens», conclut M. Giroux.

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