L’équipe féminine de basket des Citadins a joué contre les Gaiters de Bishop’s pour leur deuxième match de la saison. Une défaite de 59 à 72 que les joueuses ne peuvent reprocher qu’à elles-mêmes.
Photo: Beez (@beyethekage)
En attaque comme en défense, les nombreuses erreurs des joueuses de l’UQAM ont rendu leur défaite inévitable.
Trop d’erreurs
Avec 31 pertes de balles au total, il est difficile pour les Citadins de marquer plus que l’adversaire. « Je suis sûr que dans les 31 turnovers qu'on a eus, il y en a au moins 20, on les a créés nous-mêmes », explique Gerry Neree, entraîneur en chef de l’équipe. C’est un constat affligeant pour lui : « On ne pourra jamais gagner comme ça. »
Du côté de la défense, l'UQAM a eu un peu plus de chance, car les joueuses de Bishop’s n’ont pas eu une grande réussite au tir. Cependant, les Citadins leur ont offert de trop nombreuses deuxièmes chances. Que ce soit un problème de taille ou de placement, les Gaiters ont pris 21 rebonds offensifs.
Gerry Neree, qui se définit comme un coach défensif, déplore cet aspect encore loin d’être parfait. « On n'est pas capable de défendre, donc il faut qu'on soit plus rigoureux [là-dessus]. » « Et on est chanceux, on perd juste par 13 », ajoute-t-il.
« On ne s'est pas fait battre, on a perdu la game », conclut l’entraîneur en chef déçu. Il faut toutefois souligner les bonnes performances de Eve Atchampone et de Laurie Lafleur de Bishop’s qui ont su apporter un bon élan à leur équipe. Les deux joueuses ont fini avec 17 points et 3 interceptions chacune.
Pas assez de dynamisme
Malgré ces erreurs, les Citadins ne perdaient que par 4 points à la fin du troisième quart-temps. La victoire n’était alors pas encore décidée. De plus, les joueuses de l’UQAM ont eu une bonne adresse globale aux tirs à 3 points avec 42,9% de réussite. On peut notamment nommer Elisabeth Duchemin avec ses 20 points.
Elles n’auront toutefois pas assez usé de cet avantage, car elles n’auront pris que 14 tirs au-delà de la ligne des trois points. L’équipe adverse en aura pris le double.
« Tous les tirs qu'on a réussis c'est parce qu'on a rentré la balle [dans la peinture] avant de la sortir puis la fille a pris son tir », expose Gerry Neree. Pourtant, peu de joueuses ont tenté d’accéder à la peinture.
Il faut également témoigner de la défense solide de Bishop’s mais ce problème est principalement dû à un manque de dynamisme en attaque. La balle stagnait en dehors de la ligne des trois points et peu de joueuses apportaient réellement du mouvement.
En dehors de la meneuse Marie Bethel et l’intérieur Jazmine Romain, pour qui il est habituel de percer la défense adverse, il faut également nommer Solane Touze et Rosalie Savard. Ces joueuses des Citadins sont allées briser la formation des Gaiters en pénétrant dans la peinture.
Photo: Beez (@beyethekage)
Problème de confiance ?
Pour ce qui est des pertes de balles, Gerry Neree met ça sur la nervosité des joueuses. « Il y a des filles qui ont peur de monter la balle. Donc elles montent la balle, quelqu'un vient vers elles, et elles se débarrassent de la balle. Ça, en universitaire, ça ne passe pas. »
L’entraîneur et ses adjoints cherchent encore des solutions pour remédier aux difficultés qu’a rencontrées l’équipe. « Au basket, pour être confiant, il faut que tu fasses beaucoup de répétitions. Plus tu en fais, plus tu es en confiance. Donc, en pratique, il va falloir que je fasse beaucoup de répétitions sur les passes et qu'on soit rigoureux », indique-t-il.
Pour l’avenir, Gerry Neree explique que l’effort va devoir venir des joueuses. « Là, c'est une question de caractère. Là, ça n'a plus rien à voir avec le basket. Il faut que ça vienne d'elles. Il faut qu'elles trouvent une motivation. »
Joël St-Cyr, entraîneur adjoint, veut quand même souligner que l’équipe est « est encore jeune, donc faut être patient. »
Dans tous les cas, les Citadins devront trouver une solution rapide si elles veulent gagner leur prochain match samedi contre les Stingers de Concordia.
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